SUBOKO





















SUBOKO
Sortie Septembre 2008 sur Ritte Ritte Ross
Distribution : Metamkine

http://www.myspace.com/suboko
http://www.metamkine.com

Presse :

Dans le fond, le décor est ici juste posé. Pas de dessin gravé pour guider, pas de message surligné pour orienter. La musique de Suboko (trio de batteurs ne jouant pas de batterie né en 2005) est une hypothèse. Evidente ou transparente selon le jour, selon l'humeur. Un palais des glaces plongé dans le noir. C'est qu'ici le brasier est interne, dans les âmes . D'un bout à l'autre de ce premier album pour le label strasbourgeois Ritte Ritte Ross, les rythmiques creusent de façon progressive et inéluctable une saignée dans une terre sillonnée par des sonorités aussi bruyantes que bourdonnantes. Le vent souffle, les vagues mugissent, les orgues de brume comptent l'histoire de spectres déchus. Des bruits sourds de résonance métallique, des percussions tombant comme des giboulées, des guitares grésillant de colère, des apparitions divines classiques surgissant de l'obscurité. La musique de Suboko propose une véritable transe rituelle ciselée de tension latente où chaque seconde semble receler un danger ou une
échappatoire, entre Swans, Sunn o)), John Zorn, Bill Laswell, Radian et Einsturzende Neubauten .

Suboko « Percussion & other » (Ritte Ritte Ross) - Station Service Strasbourg


Contrairement à ce qu’évoque son nom, le label strasbourgeois Ritte Ritte Ross ne fait pas dans la comptine germanophone. Deuxième référence à son catalogue (si toutefois il en existe vraiment une première), le disque de Suboko s’inscrit d’avantage dans un lignage industriel ténébreux bordant sur l’improvisation électroacoustique. A essayer de deviner qui se cache derrière ce projet, les notes de pochettes s’avèrent particulièrement inutiles. Si l’on apprécie de savoir que des rapaces sont en charge du mixage et du mastering (faucon nocturne, aigle noir), il faut aller traquer sur Internet l’identité des membres du groupe. Sous les sobriquets de Bouto, Gully et Regreb se dissimulent vraisemblablement Nicolas Boutines (DJ et multi-instrumentiste réconciliateur de genres), Pascal Gully (batteur du quartet klezmer-jazz-funk Zakarya) et Laurent Berger (occupant une fonction similaire mais au sein des plus expérimentaux Sun Plexus) ; tous percussionnistes à des degrés divers et chacun rentrant difficilement dans une case stylistique bien définie. A l’arsenal de peaux et de métal viennent donc se joindre électronique, platines et objets divers pour former l’enchevêtrement sonore qui nous est donné à entendre. Bruissements sidérurgiques omniprésents, lointaines atmosphères orageuses, drones gutturaux, bruit de fond qui devient tension de surface forment la matière première du trio qui n’hésite pas à fourrer le tout de quelques bribes orchestrales quand il ne cède pas à la tentation du martellement mécanique ("Loo"), de la débauche d’énergie free rock ("Kazemat") ou de l’affectation électro-gothique ("Tarare"). Intéressante mixture où convergent différents parcours, la musique de Suboko propose une recette alsacienne de dark ambient qui ne pédale pas dans la choucroute.

Suboko (Ritte Ritte Ross 02) - OCTOPUS
http://www.octopus-enligne.com

Presse HÖREN #2

LES )PARENTHÈSES(

Boîte à sons
Le théâtre Christiane Stroë de Bouxwiller transformé le temps d'une
veillée en cabinet de curiosités sonores : tel fut le programme décalé proposé samedi par l'association « La p'tite maison ». Une plongée hallucinante dans les méandres du son, à l'écoute d'un univers hors norme.

« Spectacle sonore », il y a de quoi perdre le nord. D'aucuns diront c'est un peu fort ! Simple coup du sort : le bon sens se tord, tel le charmant oxymore. Bienvenue entre parenthèses ! Derrière la porte, les violons ont cédé la place à un orchestre de «disqueuses» molletonnées. Dans la pièce, la musique électronique n'est plus une pulsation mais un théâtre d'images en mouvement. Sur la scène, transats et matelas pour une détente optimale, une invitation au voyage moderne. Au programme, électroacoustique, plunderphonie, phonographie, paysage sonore, pièces radiophoniques, Noise Ambient.

Une trentaine d'adeptes ont tenté l'aventure onirique

Le but est de faire découvrir à ceux qui tendent, prêtent, ouvrent ou laissent traîner leurs oreilles la richesse de la musique des bruits : une stimulation de l'imaginaire ! Et une recette à succès : une trentaine d'adeptes ont tenté l'aventure onirique jusqu'à l'heure où les démons réclament le silence ! L'association « La p'tite maison » a été créée en 1999, neuf années de déchiffrage sonore, de recherche artistique souvent perçue comme décalée et novatrice. Parmi ses actions, des salons d'écoute, « Parenthèses », sortes de cinémas de quartier pour l'oreille, mais aussi des sessions radio : « Mobil Ohm Radio », l'émission inactuelle des oreilles goinfres, et « Non Conforme » (tous les mercredis de 21h à 22h sur www.radio404.org et www.radiowne.org ). L'association a également mis en place un label d'éditions sonores, le but étant de partager des oeuvres gratuitement et ceci dans le cadre d'une « Licence Creative Commons ». Son originalité incontestable pousse à des actions déjantées comme un salon de coiffure pour l'oreille où des coiffeurs d'oreille invitent les clients auditeurs à choisir un bruit de rue à travers le monde dans un catalogue tendance. Un agréable moment sous la shampouineuse en perspective !

L.C. DERNIERES NOUVELLES D'ALSACE-Édition du Lun 3 mars 2008

Transats et matelas pour une écoute optimale. (Photo DNA)

HÖREN #2





















LES )PARENTHÈSES(

Salon d'écoute_Cinéma de quartier pour l'oreille
Samedi 01 mars 2008 de 20h30 à 00h30
Théâtre Christiane STROË_Bouxwiller
La p'tite maison vous invite à entrer dans l'univers d'artistes sonores,
tous créateurs d'une musique de hauts parleurs, ludique et hors norme.
Au programme : Electroacoustique, Plunderphonie, Phonographie, Ambient,
Noise, Paysages sonores, Musique concrète, ...
Entrez dans les parenthèses de Bouxwiller...

http://www.laptitemaison.com

Entrée sur donation

Théâtre Christiane STROË
Place du Château - Bouxwiller

Presse HÖREN #1

SUBOKO

Véhicule sonore
Le théâtre Christiane-Stroë de Bouxwiller était, ce vendredi soir,
l'hôte d'un trio de percussionnistes étonnant et détonnant : Suboko.
Attention : Suboko n'est pas un nouveau jeu de chiffres et de lettres
mais bel et bien un trio de batteurs - enfin presque... L'aventure de
ces trois amis commence en 2005 : Bouto, Gully et Regreb s'associent
pour créer ensemble de nouveaux sons. Suboko s'est construit un
véhicule tout-terrain à partir de percussions, d'objets recyclés, de
ferraille rouillée, de platines tournantes, d'électronique
perturbatoire et d'enregistrements radiophoniques. Le trio improvise
ainsi de réjouissantes figures sonores : froissage, tapage, grattage,
roulage, des aigus aux graves, de la douceur à la gravité, Suboko sait
avancer au pas sur des sables mouvants ou prendre des virages en
épingle et changer subitement de direction.
Édition du Lun 19 nov. 2007

Bouxwiller : le trio Suboko.
(Photo DNA)

HÖREN #1


















SUBOKO

Vendredi 16 novembre 2007/20h30
Théâtre Christiane STRÖÉ_BOUXWILLER

SUBOKO n'est pas un nouveau jeu de chiffres et de lettres, c'est un
trio de batteurs ne jouant pas de batterie né en 2005, ça commence bien..
SUBOKO s'est construit un véhicule tout terrain à partir de percussions
résonnantes, d'objets recyclés, de ferraille rouillée, de platines
tournantes, d'électronique pertubatoire et d'enregistrements
radiophoniques.
SUBOKO improvise de curieuses figures sonores en déboulant dans des
tunnels à fond les gamelles ou en avançant au pas sur des sables mouvants, en
traversant des virages en épingle pour changer subitement de direction
ou en faisant du surplace sur des lacs gelés.

http://www.myspace.com/suboko

Projet HÖREN

HÖREN se propose comme un projet pluridisciplinaire et transversal. Un espace de rencontre et d'expression, de vie et d’expérimentation. Une fenêtre, une ouverture pour les musiques émergentes et les nouvelles pratiques musicales qu'elles inventent.

HÖREN est soutenu par le Théâtre Christiane STROË de Bouxwiller